L’essentiel à savoir avant de contracter un prêt immobilier
Le prêt immobilier est le moyen de financement le plus adapté pour acquérir une résidence principale ou secondaire, ou un bien locatif que ce soit en neuf ou en ancien. Pour que ces projets se réalisent dans les meilleurs des conditions, le crédit octroyé doit répondre au profil et besoin de l’emprunteur. Il faut, pour cela, bien s’informer afin de connaitre les détails de ce mode de financement.
Passer par un comparateur de crédit immobilier pour affiner ses recherches
Avant d’établir une demande de crédit, il faut étudier sa situation afin de mieux se préparer et trouver l’offre qui lui correspond. Pour cela, les comparateurs de banque prêt immobilier constituent l’outil qui permet d’avoir un aperçu des offres proposées sur le marché correspondantes au profil du demandeur.
Pour obtenir les résultats recherchés, le demandeur devra remplir un formulaire avec des informations relatives au type de projet à réaliser et son usage, le bien à acquérir et le profil de l’emprunteur. Par ailleurs, des courtiers en ligne sont aptes également pour aider à trouver le meilleur taux répondant aux critères de l’emprunteur. Il peut de ce fait effectuer à la place de ce dernier des simulations afin de présélectionner les banques à mettre en concurrence.
À l’issue des simulations, des offres personnalisées seront proposées. Ainsi, pour sélectionner la meilleure offre, certains points doivent être pris en compte. Le TAEG ou Taux Annuel Effectif Global résumant tous les frais imposés par les banques prêteuses, le Taux Annuel Effectif d’Assurance (TAEA) constituant le coût de l’assurance proposée par l’établissement pour garantir le remboursement du crédit, les indemnités de remboursement anticipés ou (IRA) désignant les frais facturés en cas de remboursement anticipé du crédit. Et enfin, le coût total du crédit immobilier qui concerne la somme de tous les frais constituant le montant total du crédit.
La meilleure offre est celle qui présente le taux d’emprunt immobilier le plus intéressant. Certes, quelques éléments impactent sur la fixation de ce taux. Il y a le taux d’intérêt de la banque (fixe, variable ou variable capé), les garanties imposées par les banques (assurance, hypothèque ou caution), et les frais de dossier. En outre, il faut bien choisir l’assurance emprunteur, car son coût peut présenter 30 % du coût total du crédit immobilier.
Les bons profils d’emprunteur pris en compte par les banques
Une fois que le comparateur de banque de prêt immobilier a sélectionné les banques présentant les meilleures propositions, il faut maintenant préparer le dossier pour la demande du crédit. Ce dossier doit être solide pour convaincre les organismes ou banques prêteurs du sérieux du futur emprunteur. Pour cela, la situation professionnelle et financière de ce dernier sera étudiée dans les profondeurs. Certes, il faut qu’il ait un emploi stable qui lui assure des revenus stables. Autrement dit, un travail à Contrat à Durée Indéterminée.
D’un autre côté, les banques se soucieront également de la capacité d’endettement de l’emprunteur. Il s’agit en effet de la capacité de remboursement mensuel maximum de celui-ci qui ne doit dépasser le tiers de son revenu. Le taux d’endettement ne doit de ce fait excéder 33 % des revenus. Ajouter à cela, il y a aussi, l’apport personnel qui constitue la part de financement apportée par l’emprunteur lui-même concernant son projet. Et en général, elle présente 10 % du prix d’achat du bien immobilier. Et enfin, les garanties proposées par l’emprunteur qui peuvent être une caution ou une hypothèque.
Les aides possibles qui peuvent financer en tout ou en partie un projet immobilier
Pour les foyers à revenu modeste, la chance pour l’obtention d’un crédit immobilier est minime. C’est pour cela que l’État a mis en place des aides pour les soutenir. Il faut noter que certaines de ces aides peuvent se cumuler avec un crédit immobilier, tandis que d’autre peuvent même le substituer. De plus, elles peuvent se compléter les unes des autres. Il faut noter que les aides sont nombreuses, il est donc conseillé de s’informer sur celle qui répond à son critère.
Pour les aides pouvant remplacer le prêt immobilier, il y a le Prêt Accession Social ou PAS proposé uniquement par les banques ayant passé une convention avec l’État. Cette aide permet de financer en partie ou en intégralité l’achat et la construction d’une habitation. Son montant dépendra des revenus et zones géographiques de l’emprunteur. À côté du PAS, il y a aussi le Prêt Conventionné capable de financer totalement l’achat d’un bien immobilier et donc peut prendre la place d’un prêt immobilier. Cette aide a l’avantage de ne solliciter aucune condition d’éligibilité et dont la durée peut aller de 5 à 35 ans.
D’autres aides peuvent compléter le crédit immobilier classique. Il y a le Prêt à Taux Zéro (PTZ) qui peut financer partiellement le projet immobilier et cela jusqu’à 40 % du coût des opérations. Cette aide est complémentaire avec le PAS, Prêt conventionné, le Prêt Epargne Logement (PEL) et l’Action Logement. Pour y être éligible, il faut des revenus n’excédant pas un plafond défini et être un primo accédant. Autrement dit, ne pas être propriétaire d’une résidence principale les deux dernières années de l’acquisition. La durée du PTZ est de 20 à 25 ans.
Il y a aussi le Prêt Action Logement qui est proposé dans des entreprises avec moins de 10 salariés. Cette aide ne finance qu’une partie du projet pour l’accession d’une résidence principale soit 30 % du montant global du projet avec un plafond sur le montant à allouer. Cette aide est remboursable sur 20 à 25 ans avec un taux d’intérêt de %.